Une agression physique, si brève soit-elle, est d’abord une déchirure et un temps suspendu : alors que pour l’entourage le monde a continué comme si de rien n’était, la terre s’est arrêtée de tourner pour les victimes. Le viol n’est pas du tout un phénomène marginal et au moins 75 000 femmes sont violées chaque année en France. Cela correspond à 1 viol toutes les 7 minutes. Autour de nous, parmi nos collègues, connaissances ou camarades, 1 femme sur 10 a subi un viol ou le subira au cours de sa vie. Les victimes de viol sont très souvent culpabilisées ou ressentent de la honte. Ainsi se constitue le tabou… Face à cette inversion des responsabilités LMG a initié le projet Les Déchirures qui consiste à créer à partir de confidences sur le sujet. Par courriers postaux, des victimes se confient à LMG tout en définissant la tonalité chromatique de ce qu’elles ont enduré. Ainsi, en transformant des confidences textuelles en créations bidimensionnelles, LMG façonne collectivement un espace de transformation et de cicatrisation.
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