Suite au décès par pendaison d’un ami d’adolescence, le 9 mars 2014, LMG a initié une série de dessins mettant en scène différents pendus. Cette série se composera de 36 créations – en écho à l’âge de J.L lors de son décès – et s’appréhende comme un remède, un soin, et même une « réalité soignante » selon les termes de l’historien de l’art Maurice Fréchuret. Conçus sur des supports contrecollés blancs avec de la poudre de graphite et différents crayons à papier allant du 3H au 6B, ces dessins présentent des pendus spectraux, signifiés par des réserves, des ombres ou des contrastes. Dans ce travail sériel, l’image du végétal est récurrente, et les arbres représentés, l’écorce ou la sève, s’appréhendent comme les symboles d’un renouveau révélant l’étroite relation entretenue entre la vie et la mort.
Plusieurs dessins de cette série ont été publiés dans différentes revues littéraires, notamment dans la revue Le Visage vert et dans la revue Quoique.