Fidèle à ses réflexions sur le corps humain, la maladie et la finitude, LMG a initié la série Les Floraisons, comme un ensemble en devenir, sorte d’herbier anatomique tridimensionnel, rapprochant le corps humain de la nature. Nées du désir de travailler la question des transformations de formes vivantes, ces structures hybrides associent des représentations d’organes à des formes végétales proliférantes.

Cette recherche plastique tente donc d’établir des correspondances et des rapprochements entre le monde enfoui des entrailles d’une part, et le monde végétal d’autre part. Concentrant ici son étude sur des organes internes qu’elle transforme en jardins morphologiques, LMG interroge les notions de croissance et de métamorphose. Rêveries de viscères, feuillages biliaires et racines d’utérus : Les Floraisons représentent des figures mutantes qui fondent une toute nouvelle flore, végétale et intestinale.